Dimanche 07 octobre 2007:
Coincee entre un grand russe et la fenetre, en equilibre sur une fesse, le chauffage a fond dans la fourgonette, me voici sur le chemin du retour. Fin de l'escapade apaisante sur l'ile d'Olkhon.
Derniere bouffee d'air frais sur le ferry qui nous ramene sur la terre ferme, pendant que deux russes trinquent gaiement dans leur voiture en chantant "let it be, let it be, let it beeeee, leet it bee".
Dos au conducteur et face a tous les autres voyageurs, j'observe tout ces visages impassibles.
Tout est bon pour me rendre le voyage plus agreable et tenter d'oublier la crampe qui envahit ma fesse gauche.
Quelques notes d'une chanson d'Emir Kusturica dans les oreilles ("Bubamara" d'Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra, extrait de la bande originale du film "Chat Noir, Chat Blanc") et tous les passagers du minibus se transforment en sardines remuant la tete au rythme du cor et du trombone.
Un peu plus loin, par la fenetre, une vache qui se gratte contre un poteau.
Tout est bon pour voir se dessiner sur mes levres un immense sourire.
Le soleil qui chauffe mon visage a travers la vitre.
Une vache qui traverse la route tranquillement et qui, malgre les coups de klaxon du conducteur, continue de prendre tout son temps, pendant que les guitares, le trombone et les violons resonnent dans mes oreilles.
Coup de tambour: un caillou vient de heurter le pare-brise. Rien de grave, la musique continue.
Le rythme de la musique s'accelere.
Le chauffeur augmente la cadence sur les chemins de terre caillouteux.
Ma crampe est de plus en plus forte. Mais rien de grave, la musique continue.
Les paysages defilent a vive allure et toujours cette musique qui continue: montagnes, petits lacs, grandes plaines, steppes, quelques cimetieres bouriates, des statues de bois ornees de centaines de morceaux de tissus, la taiga, un homme a cheval qui suit son troupeau de moutons, encore des vaches, et, surprise, quelques kilometres plus loin, de la neige! Une fine couche blanche recouvre le bord de la route et le sol de la foret. Premieres traces de l'or blanc qui recouvrira toute la siberie d'ici quelques semaines et ce, pendant 6 longs mois. Il me faudra revenir une prochaine fois pour pouvoir voir ca...
Coincee entre un grand russe et la fenetre, en equilibre sur une fesse, le chauffage a fond dans la fourgonette, me voici sur le chemin du retour. Fin de l'escapade apaisante sur l'ile d'Olkhon.
Derniere bouffee d'air frais sur le ferry qui nous ramene sur la terre ferme, pendant que deux russes trinquent gaiement dans leur voiture en chantant "let it be, let it be, let it beeeee, leet it bee".
Dos au conducteur et face a tous les autres voyageurs, j'observe tout ces visages impassibles.
Tout est bon pour me rendre le voyage plus agreable et tenter d'oublier la crampe qui envahit ma fesse gauche.
Quelques notes d'une chanson d'Emir Kusturica dans les oreilles ("Bubamara" d'Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra, extrait de la bande originale du film "Chat Noir, Chat Blanc") et tous les passagers du minibus se transforment en sardines remuant la tete au rythme du cor et du trombone.
Un peu plus loin, par la fenetre, une vache qui se gratte contre un poteau.
Tout est bon pour voir se dessiner sur mes levres un immense sourire.
Le soleil qui chauffe mon visage a travers la vitre.
Une vache qui traverse la route tranquillement et qui, malgre les coups de klaxon du conducteur, continue de prendre tout son temps, pendant que les guitares, le trombone et les violons resonnent dans mes oreilles.
Coup de tambour: un caillou vient de heurter le pare-brise. Rien de grave, la musique continue.
Le rythme de la musique s'accelere.
Le chauffeur augmente la cadence sur les chemins de terre caillouteux.
Ma crampe est de plus en plus forte. Mais rien de grave, la musique continue.
Les paysages defilent a vive allure et toujours cette musique qui continue: montagnes, petits lacs, grandes plaines, steppes, quelques cimetieres bouriates, des statues de bois ornees de centaines de morceaux de tissus, la taiga, un homme a cheval qui suit son troupeau de moutons, encore des vaches, et, surprise, quelques kilometres plus loin, de la neige! Une fine couche blanche recouvre le bord de la route et le sol de la foret. Premieres traces de l'or blanc qui recouvrira toute la siberie d'ici quelques semaines et ce, pendant 6 longs mois. Il me faudra revenir une prochaine fois pour pouvoir voir ca...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire